Accueil > Publications > Détails

Désiré Maxime GUELÔR DANG, DECENTRALISATION ET INVESTISSEMENT : INVESTIGATION DE LA COMMUNE DE MEYOMESSALA 2016 , Mémoires

Titre
DECENTRALISATION ET INVESTISSEMENT : INVESTIGATION DE LA COMMUNE DE MEYOMESSALA
Axe de recherche
Gouvernance et appui institutionnel en Finances Publiques
Année de publication
2016
Type de document
Mémoires
Auteurs
Désiré Maxime GUELÔR DANG,
Type de recherche
appliquee
Résumé

En adoptant la décentralisation comme nouveau mode de gestion, l'Etat poursuit un objectif, celui de la lutte contre la pauvreté afin d'offrir des conditions de vie meilleures à ses populations. Cette amélioration des conditions de vie passe inéluctablement par la réalisation des infrastructures de développement qui répondent aux besoins des populations. En effet, les travaux que nous vous présentons tentent de ressortir le lien entre la décentralisation et l'investissement dans les collectivités territoriales décentralisées. D'une manière plus concrète, ces travaux tentent de répondre à la question de savoir si le transfert des ressources qui est l'une des modalités de la décentralisation peut conduire à l'amélioration du niveau des investissements dans les collectivités territoriales décentralisés (CTD) aussi bien en qualité qu'en quantité.

Prenant acte de ce que les ressources nécessaires à l'exercice par les CTD de leurs compétences leur sont transférées soit par le transfert de fiscalité, soit par les dotations qui sont les deux modes prévus par la décentralisation, il s'agira au cours de ces travaux de présenter les difficultés de financement des CTD, l'importance dudit financement et les risques liés au mauvais financement de ces entités infra étatiques sur lesquelles repose désormais l'initiative du développement au Cameroun.

Des investigations menées sur le terrain principalement dans la commune de Meyomessala nous permettront de faire une analyse critique de cette politique des investissements basée sur une insuffisance criarde des ressources. Une insuffisance de ressources qui tire ses origines sur la faible capacité d'autofinancement (CAF) des CTD en raison de la faiblesse de leurs recettes propres et une dotation générale de la décentralisation (DGD) sur laquelle est basée l'essentiel des investissements, mais malheureusement caractérisée par son insuffisance et par le manque d'une politique véritable relative à sa distribution aux CTD, de la part des pouvoirs publics. Des conclusions tirées de cette analyse nous permettrons alors de donner une réponse à notre question de recherche, réponse qui confirmera ou infirmera notre hypothèse principale.

Au demeurant, il est évident que nos travaux ont surtout pour objectif de présenter la fragilité et la précarité d'un système de financement sur lequel est basée la politique des investissements dans les CTD, système qu'il revient à l'Etat d'apporter des aménagements pour He décentralisation plus proche de la totalité et capable de répondre efficacement à la lutte contre la pauvreté au grand bonheur de l'amélioration des conditions de vie des populations.

Source
PSSFP 2016

retour
Back to Top