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Jean Claude MBARGA, DISCIPLINE BUDGETAIRE ET PERFORMANCE DE GESTION DANS L’EXECUTION DES OPERATIONS EN DEPENSE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES DECENTRALISEES: LE CAS DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE DOUALA 2010-2014 2016 , Mémoires

Titre
DISCIPLINE BUDGETAIRE ET PERFORMANCE DE GESTION DANS L’EXECUTION DES OPERATIONS EN DEPENSE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES DECENTRALISEES: LE CAS DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE DOUALA 2010-2014
Axe de recherche
Gouvernance et appui institutionnel en Finances Publiques
Année de publication
2016
Type de document
Mémoires
Auteurs
Jean Claude MBARGA,
Type de recherche
appliquee
Résumé

La sphère des Finances Publiques dans sa construction budgétaire notamment connaît des innovations majeures, qui en changent sa nature. Un tel phénomène s’enracine dans les dynamiques de mondialisation/globalisation des économies qui donnent du sens à la finance internationale. Bien que cela se décline avec des intensités variables, il est admis que nos organisations individuelles offrent des clés de lecture très spécifiques en matière budgétaire. C’est pourquoi ce travail a pour objet de scruter les liens qui se dessinent entre discipline budgétaire et performance de gestion des opérations exécutées en dépense au sein des collectivités territoriales décentralisées (CTD). Personnes morales de droit public, celles-ci sont des entités jouissant d’une personnalité juridique et d’une autonomie financière pour la gestion des intérêts régionaux et locaux dont les fondements s’enracinent dans la Constitution qui consacre le caractère unitaire et décentralisé de l’Etat du Cameroun. Les CTD bénéficient par conséquent d’énormes moyens  à travers la fiscalité et le transfert de compétences. C’est l’une d’entre elles, à savoir la Communauté urbaine de Douala (CUD), par ailleurs la plus importante, qui est notre champ d’analyse. Ainsi pour avancer, les données empiriques découlent des rapports budgétaires et comptables de la période 2011-2014, alors que l’analyse des statistiques descriptives et des états comparatifs rendent compte des niveaux de performance de plusieurs groupes variables. Au total, on note qu’une « discipline budgétaire timorée » altère par exemple les indicateurs de coûts et délais, ce qui nuit à l’efficience et à la qualité de la dépense aussi bien en investissement qu’en fonctionnement et contribue au final à freiner la satisfaction honorable des intérêts des « parties prenantes » de la CUD. Par conséquent, au-delà des actions correctives immédiates, une dimension-phare sur la durée pourrait s’inscrire entre autres dans l’aménagement des prérogatives de l’ordonnateur, l’avènement des outils modernes de contrôle (contrôle de gestion, audit), un renforcement permanent des capacités de tous les acteurs (personnel, tutelle et conseil). Ici, l’idée directrice est de contribuer à une gestion davantage axée sur les résultats à la CUD. A terme, une discipline budgétaire balisée au niveau de la dépense couvrirait certainement une autre composante du budget, celle de la recette.

 

Source
PSSFP 2016

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